Confessions d’un assassin économique – John Perkins

 

 

Le livre en 3 phrase : 

 

Les États-Unis s’engagent dans une forme moderne d’esclavage en utilisant la Banque mondiale et d’autres organisations internationales pour offrir d’énormes prêts aux pays en développement pour des projets de construction et la production de pétrole.

 

À première vue, cela semble généreux, mais l’argent n’est accordé à un pays que s’il accepte d’engager des entreprises de construction américaines, ce qui permet à un petit nombre de personnes de s’enrichir.

 

En outre, les prêts sont intentionnellement trop importants pour qu’un pays en développement puisse les rembourser et ce fardeau de la dette garantit pratiquement que le pays en développement soutiendra les intérêts politiques des États-Unis.

 

 

Confessions d’un assassin économique Résumé du livre

 

Le livre est basé sur une période de neuf ans dans les années 1970, lorsque Perkins travaillait comme économiste pour un groupe de consultants qui a fait faillite en 1985.

 

L’autobiographie présente Perkins comme un jeune homme ayant une bonne conscience.

Il est né dans une famille de la classe moyenne du New Hampshire.

Bien que pauvre par rapport aux gens de son pensionnat aisé, ses parents l’encouragent une sorte de snobisme en ce qui concerne les postes professionnels et les études supérieures.

 

Perkins se voit offrir une bourse sportive complète pour Brown, mais la refuse pour une autre école, Middlebury, qu’il abandonne.

À Boston, Perkins est recruté par Chas. T. Main, Inc. (appelé MAIN pour la plus grande partie du livre),

un groupe de consultants d’élite spécialisé dans les projets d’ingénierie à grande échelle.

 

 

Claudine Martin, une femme mystérieuse et séduisante, lui parle du travail chez MAIN en lui parlant de cocaïne et de vin rouge.

Elle flirte également avec lui, espérant qu’il rejoindra MAIN.

 

 

Plus tard, Perkins révèle qu’il pense qu’elle avait une relation solide avec l’Administration de la sécurité nationale (NSA) ;

Il pense que ce n’est qu’un petit exemple de la pratique d’actes immoraux du gouvernement américain par le biais de sociétés privées.

Plusieurs journaux et universitaires ont débattu de cette affirmation, notant que la NSA se concentre sur la cryptologie, et non sur l’économie.

 

 

Bien qu’il n’ait aucune formation en matière de modèles de prévision économique,

Perkins réussit à bluffer, à apaiser ses patrons et à convaincre les représentants des pays pauvres d’accepter des prêts importants qu’ils ne sont pas susceptibles de rembourser.

 

Il se rend au Koweït et est formé par une femme pour être, ce qu’il appelle, un assassin économique.

Il apprend que son travail d’économiste consistera à convaincre les gouvernements étrangers d’accepter des prêts importants et injustes pour divers projets de construction (pétroliers notamment).

Mais aussi de barrages, de centrales électriques, d’aéroports et d’autoroutes.

 

 

Lorsque les pays ne respectent pas leurs engagements, ils passent sous le contrôle de la Banque mondiale ou du Fonds monétaire international.

 

 

Les créanciers ont des liens importants avec les États-Unis et lorsque les États-Unis souhaitent un traitement favorable dans certains domaines, ils peuvent demander à leurs représentants de « négocier » (pour ne pas le lire autrement) des résultats favorables avec ces pays pauvres.

 

Selon M. Perkins, parmi ces faveurs passées figurent un vote favorable des Nations unies, pour l’accès à de l’extraction pétrolière ou un accord pour la construction d’une base militaire à l’intérieur des frontières du pays.

 

En plus d’un avantage diplomatique, les États-Unis bénéficient d’un avantage économique car ces pays moins développés deviennent redevables à des entreprises américaines comme Bechtel, Halliburton et Boeing.

 

 

Perkins en apprend davantage sur l’Indonésie, qui est un exemple de réussite de ces politiques.

 

Les États-Unis voulaient soi-disant combattre le communisme.

 

Mais Perkins apprend que les États-Unis voulaient s’assurer de leur main mise sur le pétrole et de leur influence politique dans la région ;

aider la population du pays était une préoccupation lointaine.

 

Perkins se rend dans la capitale indonésienne, Jakarta, pour y travailler.

Il est stupéfait par le fossé entre les pauvres et les riches et voit de belles femmes bien habillées qui marchent dans les mêmes rues que les mendiants de leur âge.

 

Il apprend que les politiques qu’il représente aident l’élite locale, mais ne sont pas du tout là pour aider les pauvres.

 

Il répète le processus qu’il a mené à bien en Indonésie dans des dizaines d’autres pays moins développés, dont l’Iran, l’Équateur, l’Arabie saoudite et le Panama.

 

Perkins commente la fréquence à laquelle les entreprises et les cadres supérieurs se sont appuyés sur des personnes ayant son tempérament, gentil et optimiste, 

pour les exploiter en vue de leurs objectifs plus stratégiques et souvent néfastes.

 

Pour se sortir de sa participation à un système injuste, Perkins se dit qu’il est très bon dans ce qu’il fait,

et qu’il ne contraint pas réellement ces pays à accepter ces accords louches.

 

Perkins fait un un large éventail l’expériences amorales et choquantes.

Il est encouragé à demander à un ami de se prostituer et entend directement une crainte d’assassinat du président panaméen Omar Torrijos (une crainte qui se réalisera)

 

Finalement, Perkins commence à se sentir plus comme un assassin vis à vis de ces pays pauvres.

Bien qu’il soit employé par une entreprise privée, il a le sentiment que son véritable employeur est le gouvernement américain.

En 1980, il démissionne.

 

 

Conclusion : 

 

C’est un livre que je recommande à toute personne qui souhaitent en savoir un plus sur les pratiques économiques peu reluisantes que pratiquent les pays développés à l’encontre des pays plus pauvre. 

Il est très instructif et plaira à beaucoup de monde.