Les deux vitesses de la pensée

 – Daniel Kahneman – Résumé du livre (thinking fast and slow)

 

 

En quoi ce livre est intéressant ? :

 

 

Ce livre fait une distinction importante entre les deux systèmes de pensées utilisées pour une prise de décision :

notre volonté impulsive, rapide et notre esprit analytique, plus posé et réfléchi.

 

Daniel Kahneman explique comment prendre le contrôle de ces deux systèmes séparés

afin qu’ils puissent fonctionner en tandem pour penser de la meilleure des manières.

 

 

Deux types de pensées :

 

 

 

Système n°1 : impulsive, automatique et intuitive
Ce système dirige la plupart de nos pensées, car notre cerveau utilise le minimum d’énergie possible pour les tâches de base.

Exemple : Vous vous arrêtez sur le parking de l’épicerie sans vous souvenir du trajet parce que votre cerveau prend des décisions en pilote automatique.

 

Système n°2  : réfléchie, délibérée et calculée

Ce système est utilisé plus rarement car il demande plus d’efforts et nous oblige à ralentir et à prendre des décisions calculées.

Exemple : A l’intérieur de l’épicerie, ce système nous évite de faire des achats impulsifs.

 

 

Les principaux points clés à retenir : 

 

1. La plupart des opinions que nous nous forgeons dépend de notre exposition au message

Un message que nous entendons à plusieurs reprises est un message que nous sommes plus susceptibles de croire

parce que nous passons beaucoup de temps à réfléchir en pilote automatique.

 

Exemple : Les campagnes politiques répètent sans relâche des messages

pour influencer les opinions du peuple tout en restant sur une couche superficielle. 

 

 

2. Nous nous créons des impressions inexactes parce que nous ne prenons pas le temps de collecter des données

 

Notre esprit simplifie à l’excès ce que nous voyons, malgré l’inexactitude des premières impressions.

 

Exemple : Nous avons eu une bonne première conversation avec une nouvelle personne à la fête d’hier soir.

Nous disons donc à tout le monde quel type formidable il est, même si nous ne le connaissons pas du tout.

 

 

 

3. Nous permettons à une micro-expérience d’alimenter nos attentes

 

Nous nous concentrons sur ce que nous attendons à voir,  plutôt que sur ce qui est plus probable statistiquement.

 

Exemple : Une pièce de monnaie jetée tombe trois fois de suite sur face.

Au quatrième lancer, nous nous attendons à voir la face pile, même si la probabilité statistique est toujours de 50 %.

 

 

 

4. Notre esprit d’auto-pilote ne formule des estimations que par rapport à d’autres types de données

 

Pour estimer le coût d’un  produit, nous le jugeons par rapport à la valeur qui lui a été assignée au lieu de faire une estimation à partir de zéro.

 

Exemple : Nous évaluons le montant que nous payons pour un véhicule sur la base de son « prix suggéré par le constructeur ».

 

 

 

5. Nos pensées en pilote automatique nous maintiennent prisonniers à de vieilles choses ou idées même si elles sont inutiles

 

Il est peut-être préférable de lâcher prise, mais nous avons déjà tant investi.

 

Exemple : Rester dans une école de droit parce que vous êtes déjà en 3ème année, même si vous avez réalisé que vous détestiez le droit.

 

 

 

6. Nos souvenirs sont guidés par l’omission de la durée et la fin de l’expérience

 

Nous laissons le souvenir de quelques événements affecter notre jugement sur l’ensemble de l’expérience.

 

Exemple : Les personnes qui ont vécu une expérience douloureuse à la fin d’une procédure chirurgicale l’ont jugée plus traumatisante

que celles qui ont enduré la même procédure pendant deux fois plus longtemps sans pic de douleur.

 

 

 

 

Conclusion 

 

Ce livre ne me semble pas très intéressant.

Les idées développées sont des basiques et se concentrent sur une partie scientifique de manière plutôt dogmatique

en omettant l’ensemble des pans de recherche sur la construction de la pensée.