Le déni de la mort – Ernest becker – Résumé du livre

 

A propos de l’auteur 

 

Le déni de la mort est une œuvre d’Ernest Becker qui a reçu le prix Pulitzer en 1974,

quelques mois après sa mort. 

 

Résumé 

 

L’idée principale du livre est que la civilisation humaine est un mécanisme de défense contre la connaissance que nous sommes mortel.

Becker soutient que les humains vivent à la fois dans un monde physique d’objets et dans un monde symbolique de sens.

La partie symbolique de la vie humaine s’engage dans ce que Becker appelle un « projet d’immortalité ».

Les gens essaient de créer ou de faire partie de quelque chose qu’ils croient éternel :

l’art, la musique, la littérature, la religion, les États-nations, les mouvements sociaux et politiques, etc.

Ces liens, pensent-ils, donnent un sens à leur vie.

Becker pense que la maladie mentale, en particulier la dépression,

se manifeste lorsque nous croyons ne pas être liés à un projet qui a du sens.

L’absence d’un tel projet nous rappelle notre mortalité, selon lui.

 

Il écrit également que la schizophrénie résulte de l’absence de mécanismes de défense contre la mortalité,

ce qui pousse les personnes en manque de défenses à créer leur propre réalité.

(Ces idées me rappellent l’affirmation de Viktor Frankl, dans Man’s Search for Meaning,

selon laquelle la maladie mentale résulte le plus souvent d’un manque de sens).

 

De plus, Becker estime que les conflits entre des projets d’immortalité contradictoires, notamment religieux,

sont la principale cause des guerres, du fanatisme, des génocides, du racisme, du nationalisme.

 

Nos propres « projets d’immortalité »  sont si importants pour nous,

que nous ne pouvons pas tolérer que d’autres suggèrent que nos croyances sont fausses ou erronées.

 

Mais, selon Becker, la religion n’offre plus d’arguments convaincants en faveur de l’immortalité ou du sens de la vie.

Et malheureusement, pour la plupart des gens, la science ne comble pas le vide.

 

En réponse, Becker suggère que nous avons besoin de nouvelles « illusions » réconfortantes pour donner un sens à la vie.

Il ne sait pas ce que seront ces nouvelles illusions,

mais il espère qu’elles nous aideront à créer un monde meilleur.

 

Pourtant, au fond de nos tripes, nous savons que nous sommes mortels.

 

Citation :

« C’est terrifiant : être sorti du néant, avoir un nom, une conscience de soi, des sentiments intérieurs, des désir profonds de vivre et s’exprimer

– et tout cela doit mourir « 

 

Conclusion :

C’est un excellent livre qui nous apporte une compréhension plus profonde de notre rapport avec la mort, et nous offre une vision différente.

Je recommande donc ce livre qui peut nous apporter beaucoup.