Walden ou La vie dans les bois – Henry David Thoreau – Résumé du livre
À la recherche de la solitude et de l’autonomie, Thoreau s’est installé dans les bois de Walden Pond,
près de Concord dans le Massachusetts, où il a vécu pendant deux ans, écrivant ce livre, avant de retourner dans la société.
Dans ce livre, il expose ses convictions sur la société et la nature de l’existence humaine,
en disant tout d’abord qu’il pense que les hommes n’ont pas besoin de travailler aussi dur,
s’ils sont prêts à simplifier leur vie et à suivre leurs propres instincts.
Thoreau se décrit une vie de « pauvreté volontaire », déterminant les nécessités absolues de l’existence de l’homme à savoir :
la nourriture, le logement, les vêtements et le carburant.
Critiquant les obsessions spirituellement vides de la société en matière de vêtements et de maisons élaborées,
ainsi que l’éducation formelle, les voyages et le recours au travail des animaux,
il fait l’éloge de l’homme sauvage, qui est libéré de la distraction des institutions de la société et mène une vie simple.
Thoreau construit sa propre petite cabane, gagne un peu d’argent en travaillant dans son champ de haricots,
et tient des registres financiers méticuleux pour mettre en évidence qu’un homme a besoin de peu pour vivre.
Lorsqu’il choisit son lieu de résidence et emménage dans sa maison,
il célèbre son intégration dans la nature et tient l’étang voisin pour sacré.
Il est allé dans les bois pour vivre librement, dit-il, citant la simplicité comme chemin vers l’éveil spirituel et prenant la nature comme modèle.
Parlant de sa vie intellectuelle, il vénère l’écrit, qualifiant les livres de véritable richesse des nations et exhortant tous les peuples à apprendre à bien lire.
Il croit, au-delà de la lecture, qu’un homme doit être un voyant et un auditeur,
constamment en alerte avec la nature, et il se réjouit de sa solitude,
voyant la nature comme un compagnon qui éloigne la mélancolie.
À Walden, il reçoit cependant de nombreux visiteurs, jusqu’à 30 à la fois, dont un coupeur de bois canadien,
un homme peu sophistiqué qui impressionne néanmoins Thoreau.
Le travail quotidien de Thoreau dans le champ de haricots, dit-il, a donné du sens à son existence et l’a relié à la terre.
Lorsqu’il voulait de la compagnie ou des ragots, il se rendait souvent au village, où il fut une fois arrêté pour ne pas avoir payé une taxe, mais fut relâché le lendemain.
De retour dans les bois, Thoreau décrit tous les étangs autour de sa maison et rencontre John Field, un homme trop retranché dans son mode de vie pour tenter un changement comme l’a fait Thoreau.
Thoreau discute de l’équilibre en lui-même entre la vie spirituelle et la vie sauvage, faisant l’éloge de la maîtrise de soi et du fait de se passer de manger de la viande animale.
Il observe attentivement les animaux des bois, les admirant pour leur liberté, et se laisse fasciner par une guerre entre les fourmis rouges et noires qui se déroule devant sa maison.
Lorsque l’hiver commence à s’installer, il construit sa cheminée et enduit ses murs et suit le comportement des animaux et de la glace qui se forme sur l’étang dont il cartographie le fond.
Il commence à se sentir seul, alors pour avoir de la compagnie, il imagine les anciens habitants des bois en se basant sur ce qu’il sait d’eux.
Le printemps arrive, faisant fondre la glace selon certains schémas et apportant avec lui un rappel de l’immortalité et des signes de l’union entre l’homme et la nature.
Après plus de deux ans, Thoreau quitte Walden transformé par l’expérience.
Il exhorte chaque homme à explorer les territoires inexplorés qui sont en lui, à n’obéir qu’aux lois de son propre être et à consacrer sa vie au travail qui lui tient à cœur, quelle que soit sa pauvreté.
Avec la conscience spirituelle et le respect de la nature, dit-il, une nouvelle vie peut émerger de l’intérieur d’une personne.
Conclusion :
C’est un livre qui contraste avec les aspirations actuelles de nos sociétés.
Je recommande ce livre à tous lecteurs jeunes ou vieux, il est rempli de sagesse
et c’est une réelle nécessité d’avoir lu ce livre avant de mourir.
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