Le Meilleur des mondes – Aldous Huxley – Résumé du livre

 

 

Le Meilleur des mondes débute à Londres, près de six cents ans dans le futur (« Après Ford »).

La vie humaine a été presque entièrement industrialisée – contrôlée par quelques personnes au sommet d’un État mondial.

 

La première scène, qui propose la visite d’un laboratoire où les êtres humains sont créés et conditionnés selon le strict système de castes de la société, établit le ton antiseptique et le thème de la vie déshumanisée.

 

Les processus naturels de la naissance, du vieillissement et de la mort représentent les horreurs de ce monde.

 

 

Bernard Marx, un psychologue Alpha-Plus (ou de la haute caste), apparaît comme la seule personne mécontente dans un monde où le confort matériel et le plaisir physique fourni par la drogue :  le soma, et le sexe récréatif,  sont les seules préoccupations.

 

Méprisé par les femmes, Bernard réussit néanmoins à attirer l’attention de Lenina Crowne,

qui accepte de passer une semaine de vacances avec lui dans la réserve sauvage isolée du Nouveau-Mexique,

un endroit éloigné du monde technologique et contrôlé de Londres.

 

 

Avant le départ de Bernard, son supérieur, révèle spontanément qu’il y a longtemps, lui aussi,

a visité la Réserve sauvage, et il avoue avec tristesse avoir perdu la femme qui l’y accompagnait.

 

Emporté par son émotion, il se retourne contre Bernard, le menaçant de le bannir pour ses propres péchés sociaux

– ne s’engageant pas avec assez d’enthousiasme dans le sexe et le soma.

 

Dans la Réserve sauvage avec Lénina, Bernard rencontre une femme de Londres qui a donné naissance à un fils environ 20 ans auparavant.

Voyant sa chance de prendre le pouvoir sur son supérieur, qui est le père de l’enfant, 

Bernard ramène Linda et John à Londres et les présente publiquement au concerné, qui est sur le point de bannir Bernard.

 

 

Choqué et humilié par la preuve de son horrible lien avec la naissance naturelle, ce dernier s’enfuit dans la terreur.

Autrefois exclu de la société, Bernard connaît aujourd’hui un grand succès, grâce à son association avec la nouvelle célébrité, John, surnommé « le sauvage ».

 

Élevé selon les méthodes traditionnelles de la Réserve et d’un vieux volume de la poésie de Shakespeare,

John trouve Londres étrange, déroutante et finalement repoussante.

 

John est de plus en plus dégoûté par le sexe récréatif, le soma et les êtres humains, qui lui semblent tous identiques, de Londres.

 

La tentative de séduction de Lenina provoque la colère et la violence de John et, plus tard,

la mort de Linda éveille encore plus sa fureur.

 

Enfin, la tentative de John de soustraire une foule de Deltas à leur ration de soma provoque une émeute et son arrestation,

ainsi que celle de Bernard et Helmholtz Watson, un « ingénieur des émotions » qui souhaite devenir poète.

 

 

Les trois font face au jugement du contrôleur mondial Mustapha Mond, qui reconnaît les défauts de ce nouveau monde,

mais qui déclare que la perte de liberté et d’individualité est un petit prix à payer pour la stabilité.

 

Mond bannit Bernard et Helmholtz aux îles Malouines et décrète que John doit rester à Londres.

 

 

Lorsque ses deux amis partent pour leur exil, John décide de faire une retraite dans un phare isolé et éloigné de la ville.

Là, il tente de se purifier de la civilisation par des fouets et des vomissements rituels.

 

 

Attirés par le spectacle de ses pénitences sauvages, les journalistes et les foules se pressent sur John,

qui devient une curiosité publique – une sorte d’animal humain dans un zoo.

 

Lorsque Lenina apparaît dans la foule, John l’attaque furieusement avec le fouet.

La frénésie de John enflamme la foule et, conformément à leur formation sociale,

la violence se transforme en une orgie sexuelle, John y étant attiré plus ou moins contre son gré.

 

Le lendemain, lorsque John se réveille des effets du soma, il réalise avec horreur ce qu’il a fait.

Le roman se termine sur une image du corps de John, suspendu sans vie à une poutre de bois de son phare.

 

 

Conclusion : 

 

C’est n’est pas vraiment le genre de livre qui me plait particulièrement.

Je reconnait, cependant,  la qualité de l’écriture et l’originalité de l’histoire.

La dystopie de ce monde souhaite, je pense, mettre en garde contre les limites de l’industrialisation et autres dérives.

Le livre est tout de même intéressant à lire.

 

 

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