Le héros aux mille et un visages – Résumé du livre

 

 

Joseph Campbell se lance dans le décryptage du récit, communément appelé « Le voyage du Héro »

Considérez que ce livre est l’équivalent littéraire d’un passe-partout…

car ce livre déverrouille l’intrigue de pratiquement tous les films (et de la plupart des livres) jamais réalisés

.

Le récit commun d’une histoire se compose d’une série d’étapes spécifiques, établies par Campbell.

Il résume tout cela après avoir parlé de chaque étape – environ aux deux tiers du livre – dans le chapitre intitulé « Les clés ».

 

 

Les grandes étapes de la plupart des récits 

 

1. L’appel à l’aventure
2. Refus de l’appel
3. Rencontre avec le mentor
4. Franchir le seuil
5. Tests
6. A l’approche de la grotte la plus intérieure
7. L’épreuve
8. Récompense / fécilité
9. Le chemin du retour
10 . Résurrection
11. Maître de deux mondes

 

Campbell décompose donc tout cela de cette manière : 

 

Il commence par parler de la notion de Monomythe…

qui ressemble au méchant d’un film d’Avengers mais qui est en fait le fait que toutes les histoires de toutes les cultures sont essentiellement les mêmes,

puisqu’elles essaient de transmettre les vérités universelles de la vie et la façon dont nos expériences de vie sont reflétées dans le cadre d’un univers plus vaste.

 

De là, c’est tout droit dans le Voyage du héros, qu’il divise en trois parties : partir, être initié et revenir.

 

D’abord, il y a un appel à l’aventure, dans lequel le monde normal est menacé et un héros se lève qui doit partir en quête pour l’arrêter.

Parfois, il ou elle refuse l’appel et de mauvaises choses se produisent.

 

En supposant que le héros est à bout de souffle, il ou elle reçoit une aide surnaturelle,

notamment du type de sorcier le plus proche.

 

Le héros finit par arriver au premier seuil : l’endroit où le monde qu’il a connu cède la place à l’inconnu.

(Il s’agit généralement de forêts sombres et de musique effrayante.)

 

Lorsqu’il le franchit, il est englouti ou descend dans « le ventre de la baleine », qui est le centre symbolique de l’univers.

 

De là, il rencontre toutes sortes de tests et de défis qui donne le coup d’envoi de la deuxième partie du voyage du héros.

Le point d’orgue de ce périple est la rencontre avec la déesse-mère, qui porte en elle tout l’univers .

 

Le héros doit se réconcilier avec son père, ou figure paternelle commode dans la plupart des cas,

ce qui implique de revendiquer la place du père dans le monde.

 

L’achèvement de la quête permet de réaliser que le héros fait partie d’un univers plus vaste

et de comprendre que tout ce qui s’y trouve, le bien comme le mal, fait partie du même système cosmique.

 

La révélation est comme un éclair et il l’obtient soudainement.

Cela lui donne l’ultime aubaine : la chose qu’il ou elle a toujours recherchée, et qu’il ou elle comprend maintenant,

fait partie de lui ou d’elle depuis toujours.

 

Parfois, le héros ne veut pas rentrer chez lui, mais rester avec tout le pouvoir et l’illumination de l’univers,

et éventuellement avec du sexe épique et tout le reste.

 

D’autres fois, en revanche, il rentre chez lui avec tous ses nouveaux biens : soit instantanément, soit en étant poursuivi par divers démons et créatures maléfiques.

 

Parfois, il a besoin d’une force extérieure pour le sauver… mais dans tous les cas, la route du retour est beaucoup plus rapide que celle de l’arrivée.

 

Une fois qu’il est revenu, il sort comme un maître de deux mondes, capable de se déplacer librement entre le terrestre et le transcendant,

et a la liberté de vivre dans un état de grâce éclairé.

 

Après avoir décrit le Voyage du héros, Campbell termine son petit opus par une discussion sur le Cycle cosmogonique :

la création et la destruction de l’univers.

 

Il commence par une tache vide et insignifiante avant qu’un dieu ou une force créatrice ne lui donne une forme.

 

Il est unifié et parfait, mais il se divise, ce qui crée le chaos et le désordre.

Cela finit par conduire à un scénario de malheur ou de fin du monde, qui ramène la multitude dans l’unité et le cycle entier se répète.

 

Campbell termine par une analyse de plusieurs types de héros populaires  :

le tyran, l’amoureux, le rédempteur du monde, le guerrier et le saint.

 

Conclusion :

 

Le livre est vraiment très intéressant, et on ne peux que s’amurer à essayer de superposer cette trame narrative sur des succès de cinéma comme matrix, le seigneur des anneaux … 

La trame de Campbell colle très bien avec ces types de films ou de récit, et c’est vraiment très drôle de pouvoir faire ce parallèle.

Je recommande donc ce livre qui est vraiment très instructif.

 

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